Le 25 juin 2024, dans le cadre de sa visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, SE le Colonel Assimi GOITA, Président de Transition, Chef de l’État et sa délégation ont tenu à rencontrer la communauté malienne établie au Burkina Faso.
Trois temps forts ont marqué cette rencontre. Il s’agit du discours de bienvenue de Monsieur l’ambassadeur du Mali au Burkina Faso, du message de la communauté malienne à l’endroit du Président de la transition et enfin du message du Colonel Assimi GOITA à la communauté.
SEM Issouf Oumar MAÏGA à lors de son discours souhaiter la cordiale bienvenue à SE le Colonel Assimi GOITA et à sa délégation en terre Africaine du Burkina Faso. Il a salué les efforts consentis par le Chef de l’Etat ainsi que son gouvernement pour faire bouger les lignes malgré quelques difficultés. Également, l’ambassadeur a loué le soutien indéfectible du peuple Burkinabé à la cause du Mali.
La deuxième intervention a été assuré par M. Cissé Diadié, porte-parole de la communauté malienne. Il a d’abord formulé des vœux de bonne santé au Chef de l’État, à ses proches, au gouvernement à l’occasion de la fête de tabaski qui est passé. Ensuite, c’est avec fierté qu’il a remercié le Président pour le choix porté sur la juridiction du Burkina pour sa première sortie en Afrique avant d’énumérer quelques préoccupations des maliens vivants au Burkina Faso. Enfin, M. Cissé a rassuré le Président de la transition de vivre en parfaite harmonie avec les populations burkinabé tout en respectant leurs restrictions.
Les membres de la délégation accompagnant le Président de la Transition ont eu à se présenter à l’assistance avant son intervention.
SE le colonel Assimi GOITA s’est adressé à la communauté en langue bambara.
De prime abord, il a salué la communauté fortement mobilisée avant de les remercier pour leur patriotisme. De son avis, le « nouveau malien » doit être plus confiant en l’avenir en brisant le dogme selon lequel « Il ne peut rien faire » ou « qu’il est pauvre ».
Par ailleurs, le Chef de l’État a interpellé la communauté sur les manipulations sur les réseaux sociaux avant de les inviter à toujours aller à la source de l’information.
« Un jour, il fera bon vivre au Sahel et au Mali en particulier avec le retour de la paix cela avec le concours de toutes les filles et tous les fils du Mali » foi du Président Assimi GOITA.

L’Ambassade de la République du Mali au Burkina Faso porte à la connaissance de la communauté malienne résidant au Burkina Faso que la transcription des actes de naissance sur le registre d’état civil du Mali est possible et se fait sur une base volontaire. A cet effet, les personnes intéressées par les opérations de transcription sont priées de bien vouloir fournir les pièces ci-après : l’acte de naissance ou la photocopie légalisée de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée (CNIBS); l’acte de naissance burkinabé de l’enfant ; l’acte de mariage avec un Malien ou une Malienne. Les intéressés doivent également s’acquitter de la somme de mille cinq cents F CFA (1500 F CFA) /acte. Les parents désirant transcrire les actes de naissance de leurs enfants sont, par conséquent, invités à prendre attache avec le service consulaire de l’Ambassade munis des pièces susmentionnées.
Les parents désirant transcrire les actes de naissance de leurs enfants sont, par conséquent, invités à prendre attache avec le service consulaire de l’Ambassade munis des pièces susmentionnées. Chers parents, sachez que la transcription de l’acte de naissance sur le registre d’état civil du Mali facilite une meilleure gestion des prestations sociales des ressortissants maliens au Burkina Faso. L’Ambassade, dans le souci de mieux répondre aux préoccupations des ressortissants maliens, lance un appel au sens civique de tous les Maliens vivant au Burkina Faso afin qu’ils prennent les dispositions appropriées pour la transcription des actes de naissance de leurs enfants. Par ailleurs, l’Ambassade invite la communauté malienne résidant au Burkina Faso au retrait des cartes nationales d’identité biométriques sécurisées.

Transcription des actes de naissance