ibkdrapo

Le Président de la République

Ibrahim Boubacar Keïta, affectueusement appelé IBK, est un homme d’Etat malien né à Koutiala le 29 janvier 1945. Député de Bamako depuis 2002, il a été Premier ministre entre 1994 et 2000, et Président de l’Assemblée Nationale de 2002 à 2007.

Le 11 Août 2013, Ibrahim Boubacar Keïta est élu Président de la République au second tour de l’élection avec 77,62% des voix.

Ibrahim Boubacar Keïta est marié à Aminata Maïga, et père de 4 enfants.

Parcours académique et expérience professionnelle

Ancien élève du prestigieux lycée parisien Janson de Sailly, Ibrahim Boubacar Keïta a obtenu son baccalauréat au lycée Terrasson de Fougères de Bamako en 1965, puis a poursuivi son cursus à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et à la Sorbonne, où il a obtenu une maîtrise d’histoire, un Diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences politiques et un autre en histoire des relations internationales contemporaines (IHRIC).

Après ses études, il a été chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et a enseigné les systèmes politiques du Tiers-Monde à l’Université de Paris Tolbiac.

De retour au Mali en 1986, IBK s’est impliqué dans le développement économique et social de son pays en tant que conseiller technique principal de l’Union européenne pour le Fonds Européen de Développement (FED), puis au sein de l’ONG Terre des hommes France, dont il a été le directeur pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Parcours politique et gestion d’État

Déjà militant au sein de l’Association des Etudiants et Stagiaires Maliens en France (AESMF), membre de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), Ibrahim Boubacar Keïta participe également à la création en 1969 du Comité de Défense des Libertés Démocratiques au Mali (CDLDM), dont il devient le Secrétaire Général deux ans plus tard.

Dès 1986, IBK participe dans la clandestinité au mouvement démocratique malien à l’origine de la révolution de 1991, qui met fin à 23 ans de dictature. Il est membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), parti à l’origine de l’émancipation démocratique, et dont il sera le président de 1994 à 2000. Pendant la première campagne électorale libre et transparente, Ibrahim Boubacar Keïta contribue activement, en tant que directeur adjoint de campagne, à l’élection triomphale d’Alpha Oumar Konaré en avril 1992, sous les couleurs de l’ADEMA.

IBK est alors nommé successivement porte-parole et conseiller diplomatique du président Konaré, puis en novembre 1992 Ambassadeur en Côte d’Ivoire, au Niger, au Burkina Faso et au Gabon, avec résidence à Abidjan, ministre des affaires étrangères en novembre 1993, et Premier ministre de février 1994 à 2000.

On peut retenir de son action de chef du gouvernement la résolution de la crise scolaire mettant fin aux grèves, l’apaisement des tensions sociales, la signature d’accords de paix avec la rébellion touarègue du nord du pays en 1996, ou la mise en œuvre de la loi de décentralisation. Il a également conduit les mesures économiques qui ont permis d’atténuer l’impact de la dévaluation du franc CFA intervenue quelques semaines après sa nomination. Son style de gouvernement est marqué par le respect scrupuleux de l’autorité de l’Etat et de l’Etat de droit.

La longue marche vers le pouvoir

A la suite de désaccords au sein de son parti, IBK quitte l’ADEMA en 2000 et fonde le Rassemblement pour le Mali (RPM) en juin 2001, suivi par une bonne frange des militants. Son nouveau parti, qui en tant que membre de l’Internationale socialiste partage les valeurs de la social-démocratie, le choisi comme son candidat à l’élection présidentielle d’avril 2002. Ibrahim Boubacar Keïta arrive 3ème avec 20,65% des suffrages. Son sens de la responsabilité le pousse, malgré de nombreuses irrégularités,  à accepter le verdict de la Cour Constitutionnelle, contre l’avis  de ses partisans. A travers cet acte, IBK a prouvé à son peuple et à la communauté internationale son grand sens de l’Etat en évitant à son pays des troubles postélectoraux.

Au second tour, il apporte son soutien à Amadou Toumani Touré (ATT), qui est élu face  au candidat de l’ADEMA, Soumaïla Cissé. Quelques semaines plus tard, le RPM arrive en tête des élections législatives, et IBK, élu député à Bamako, se voit logiquement élu Président de l’Assemblée nationale, le 16 septembre 2002. Pendant son mandat de 5 ans, il a contribué, dans un cadre consensuel, à dynamiser cette jeune institution et a permis de faire voter des textes importants tels que la loi d’orientation agricole, la réforme du code minier. Cela dit, il s’est opposé au régime d’ATT à partir de 2005, avec comme point d’orgue les Accords d’Alger (juillet 2006). Ces derniers prévoyaient notamment la démilitarisation du Nord, qui est à l’origine de la grave crise intervenue en 2012.

Logiquement, IBK fut à nouveau candidat à la présidentielle en 2007 pour proposer un projet alternatif à celui qui était en œuvre depuis 2002. Il fut le seul représentant d’un grand parti car tous les autres avaient choisi d’apporter leur soutien au Président de la République ATT. Face à la machine de l’Etat, IBK a réalisé un score honorable de 19%. Conservant son siège de député lors des législatives de juillet 2007, il devient un opposant constructif et respectueux des institutions, jusqu’à apporter son soutien au gouvernement sur les grandes causes nationales : éducation, lutte contre le terrorisme…

Compte tenu du délabrement de l’autorité de l’Etat et de l’accentuation de la menace terroriste dans le Nord du pays, de nombreuses voix ont appelé à partir d’octobre 2011 le président du RPM à se porter à nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il a été investi le 14 janvier 2012 par la coalition IBK Mali 2012, composée de 18 partis et d’environ une centaines d’associations de la société civile. Malheureusement, le coup d’Etat du 22 mars 2012 a mis un coup d’arrêt à la campagne électorale dont le président du RPM était l’un des favoris.

Le 23 mars 2012, IBK a été le premier homme politique à condamner avec vigueur et détermination le coup d’Etat. Ces événements ont précipité la perte des 2/3 du territoire malien, au profit de groupes armés djihadistes et indépendantistes, validant les thèses d’IBK sur la déliquescence de l’Etat et le refus des accords d’Alger (2006).

D’abord membre du Front pour la Démocratie et la République (FDR), la coalition IBK 2012 en est sortie en mai 2012, en désaccord avec la gestion de la crise malienne, jugée contraire au respect de la souveraineté du Mali. IBK a donc choisi de mener le combat pour la démocratie en toute autonomie, au sein de son regroupement, et en lien avec les autres regroupements démocratiques, pendant toute la durée de la transition.

_dsc5000 _mg_3363 _mg_3403 _mg_9921 cite-administrative primature-du-mali primature-du-mali-2 une-vue-du-palais-presidentiel-de-koulouba

Le Président de la République

Ibrahim Boubacar Keïta, affectueusement appelé IBK, est un homme d’Etat malien né à Koutiala le 29 janvier 1945. Député de Bamako depuis 2002, il a été Premier ministre entre 1994 et 2000, et Président de l’Assemblée Nationale de 2002 à 2007.

Le 11 Août 2013, Ibrahim Boubacar Keïta est élu Président de la République au second tour de l’élection avec 77,62% des voix.

Ibrahim Boubacar Keïta est marié à Aminata Maïga, et père de 4 enfants.

Parcours académique et expérience professionnelle

Ancien élève du prestigieux lycée parisien Janson de Sailly, Ibrahim Boubacar Keïta a obtenu son baccalauréat au lycée Terrasson de Fougères de Bamako en 1965, puis a poursuivi son cursus à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et à la Sorbonne, où il a obtenu une maîtrise d’histoire, un Diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences politiques et un autre en histoire des relations internationales contemporaines (IHRIC).

Après ses études, il a été chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et a enseigné les systèmes politiques du Tiers-Monde à l’Université de Paris Tolbiac.

De retour au Mali en 1986, IBK s’est impliqué dans le développement économique et social de son pays en tant que conseiller technique principal de l’Union européenne pour le Fonds Européen de Développement (FED), puis au sein de l’ONG Terre des hommes France, dont il a été le directeur pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Parcours politique et gestion d’État

Déjà militant au sein de l’Association des Etudiants et Stagiaires Maliens en France (AESMF), membre de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), Ibrahim Boubacar Keïta participe également à la création en 1969 du Comité de Défense des Libertés Démocratiques au Mali (CDLDM), dont il devient le Secrétaire Général deux ans plus tard.

Dès 1986, IBK participe dans la clandestinité au mouvement démocratique malien à l’origine de la révolution de 1991, qui met fin à 23 ans de dictature. Il est membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), parti à l’origine de l’émancipation démocratique, et dont il sera le président de 1994 à 2000. Pendant la première campagne électorale libre et transparente, Ibrahim Boubacar Keïta contribue activement, en tant que directeur adjoint de campagne, à l’élection triomphale d’Alpha Oumar Konaré en avril 1992, sous les couleurs de l’ADEMA.

IBK est alors nommé successivement porte-parole et conseiller diplomatique du président Konaré, puis en novembre 1992 Ambassadeur en Côte d’Ivoire, au Niger, au Burkina Faso et au Gabon, avec résidence à Abidjan, ministre des affaires étrangères en novembre 1993, et Premier ministre de février 1994 à 2000.

On peut retenir de son action de chef du gouvernement la résolution de la crise scolaire mettant fin aux grèves, l’apaisement des tensions sociales, la signature d’accords de paix avec la rébellion touarègue du nord du pays en 1996, ou la mise en œuvre de la loi de décentralisation. Il a également conduit les mesures économiques qui ont permis d’atténuer l’impact de la dévaluation du franc CFA intervenue quelques semaines après sa nomination. Son style de gouvernement est marqué par le respect scrupuleux de l’autorité de l’Etat et de l’Etat de droit.

La longue marche vers le pouvoir

A la suite de désaccords au sein de son parti, IBK quitte l’ADEMA en 2000 et fonde le Rassemblement pour le Mali (RPM) en juin 2001, suivi par une bonne frange des militants. Son nouveau parti, qui en tant que membre de l’Internationale socialiste partage les valeurs de la social-démocratie, le choisi comme son candidat à l’élection présidentielle d’avril 2002. Ibrahim Boubacar Keïta arrive 3ème avec 20,65% des suffrages. Son sens de la responsabilité le pousse, malgré de nombreuses irrégularités,  à accepter le verdict de la Cour Constitutionnelle, contre l’avis  de ses partisans. A travers cet acte, IBK a prouvé à son peuple et à la communauté internationale son grand sens de l’Etat en évitant à son pays des troubles postélectoraux.

Au second tour, il apporte son soutien à Amadou Toumani Touré (ATT), qui est élu face  au candidat de l’ADEMA, Soumaïla Cissé. Quelques semaines plus tard, le RPM arrive en tête des élections législatives, et IBK, élu député à Bamako, se voit logiquement élu Président de l’Assemblée nationale, le 16 septembre 2002. Pendant son mandat de 5 ans, il a contribué, dans un cadre consensuel, à dynamiser cette jeune institution et a permis de faire voter des textes importants tels que la loi d’orientation agricole, la réforme du code minier. Cela dit, il s’est opposé au régime d’ATT à partir de 2005, avec comme point d’orgue les Accords d’Alger (juillet 2006). Ces derniers prévoyaient notamment la démilitarisation du Nord, qui est à l’origine de la grave crise intervenue en 2012.

Logiquement, IBK fut à nouveau candidat à la présidentielle en 2007 pour proposer un projet alternatif à celui qui était en œuvre depuis 2002. Il fut le seul représentant d’un grand parti car tous les autres avaient choisi d’apporter leur soutien au Président de la République ATT. Face à la machine de l’Etat, IBK a réalisé un score honorable de 19%. Conservant son siège de député lors des législatives de juillet 2007, il devient un opposant constructif et respectueux des institutions, jusqu’à apporter son soutien au gouvernement sur les grandes causes nationales : éducation, lutte contre le terrorisme…

Compte tenu du délabrement de l’autorité de l’Etat et de l’accentuation de la menace terroriste dans le Nord du pays, de nombreuses voix ont appelé à partir d’octobre 2011 le président du RPM à se porter à nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il a été investi le 14 janvier 2012 par la coalition IBK Mali 2012, composée de 18 partis et d’environ une centaines d’associations de la société civile. Malheureusement, le coup d’Etat du 22 mars 2012 a mis un coup d’arrêt à la campagne électorale dont le président du RPM était l’un des favoris.

Le 23 mars 2012, IBK a été le premier homme politique à condamner avec vigueur et détermination le coup d’Etat. Ces événements ont précipité la perte des 2/3 du territoire malien, au profit de groupes armés djihadistes et indépendantistes, validant les thèses d’IBK sur la déliquescence de l’Etat et le refus des accords d’Alger (2006).

D’abord membre du Front pour la Démocratie et la République (FDR), la coalition IBK 2012 en est sortie en mai 2012, en désaccord avec la gestion de la crise malienne, jugée contraire au respect de la souveraineté du Mali. IBK a donc choisi de mener le combat pour la démocratie en toute autonomie, au sein de son regroupement, et en lien avec les autres regroupements démocratiques, pendant toute la durée de la transition.

Une élection triomphale

Le 28 juillet 2013, Ibrahim Boubacar Keïta, soutenu par une coalition de 35 partis, arrive en tête du 1er tour de l’élection présidentielle avec 39,7% des voix, devant Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la république et la démocratie (URD). Dans l’entre deux tour,  22 des 27 candidats en lice au premier tour lui apportent leur soutien. Le 11 août, c’est un plébiscite que lui accordent les maliens, IBK est élu avec 77,62% des voix.

En décembre 2013, les élections législatives, qui constituaient la seconde étape de la normalisation institutionnelle au Mali, ont permis au Président IBK de bénéficier d’une majorité confortable à l’Assemblée Nationale.

Ibrahim Boubacar Keïta est Grand Officier de l’Ordre National du Mali et Commandeur de la Légion d’honneur. Il a été vice président de l’Internationale socialiste, et a également présidé l’Union des parlementaires africains.

_dsc5000 _mg_3363 _mg_3403 _mg_9921 cite-administrative primature-du-mali primature-du-mali-2 une-vue-du-palais-presidentiel-de-koulouba

LES ACCORDS ET TRAITES AVEC LE BURKINA FASO
Le Mali et le Burkina sont tous membres des Organisations sous-régionale et régionale. A cet effet, le Mali à moins d’accords signés avec le Burkina dans la mesure où maliens et burkinabè se retrouvent pour le renforcement des liens d’amitié et de fraternelle coopération dans le cadre de la Grande Commission Mixte. Cette rencontre périodique permet de faire le point de la coopération entre les deux pays. Un comité de suivi permet de faire l’évaluation régulière des différentes recommandations. A ce titre, le Mali dispose de quelques accords ou des projets d’accords dans différents domaines notamment :
– l’Accord tripartite Burkina-Mali-Côte d’Ivoire, relatif au tourisme ;
– le projet d’accord bilatéral relatif au transport et du transit routier ;
– le projet d’accord en matière de transport aérien ;
– le projet de Convention d’entraide judiciaire devant se substituer à la Convention Générale du 23 novembre 1963 ;
– l’Accord Tripartite entre le Mali, le Burkina Faso et le HCR pour le rapatriement volontaire de réfugiés maliens.

LES VISITES OFFICIELLES BILATERALES
– La participation de Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA à L’investiture du Président élu du Burkina Faso le 29 décembre 2015 ;
– La visite du Premier Ministre de Transition, Monsieur Yacouba Isaac ZIDA à l’Ambassade à Ouagadougou et celle effectuée à Bamako à l’occasion de l’attaque terroriste de l’Hôtel Radisson Blue ;
– La visite du Président du Conseil National de Transition (CNT), Monsieur CherifMoumina SY à Bamako pour le même contexte ;
– La participation de Son Excellence Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine à l’investiture du Président élu du Burkina Faso.
A cela s’ajoutent les visites de nombreuses délégations ministérielles et parlementaires.

POINT DE LA COOPÉRATION DU MALI AVEC LE BURKINA FASO.

Conformément aux recommandations du comité de suivi de la grande commission mixte le Mali entretient un éventail de coopération d’amitié et de fraternité avec le Burkina Faso :

Les rencontres périodiques :
La douane : dans le cadre de la mise en œuvre des directives de l’UEMOA les deux pays se concertent régulièrement sur le projet d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers, soutenu par le Programme Régional de Facilitation des Transports routiers en Afrique de l’Ouest (PRFTRAO).
Administration territoriale : la coopération administrative frontalière se fait avec les autorités administratives frontalières. Des rencontres informelles sont toujours organisées en vue de maintenir le bon climat de voisinage entre les populations frontalières.La coopération transfrontalière suit le même chemin.
Défense et Sécurité : dans ces domaines, la coopération reste fructueuse, tant sur le plan formation, que sur les échanges fréquents et des exercices conjoints entre les différentes forces de sécurité des deux pays. Un accent particulier a été mis sur ce volet dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et la lutte contre le terrorisme.
La Coopération scientifique, culturelle et technique :
le Mali et le Burkina ont institué un Comité Paritaire de gestion des épidémies. Pour se faire, de nombreuses rencontres sont organisées entre les différents responsables sanitaires en vue d’organiser des ratissages synchronisés au niveau des frontières des deux pays.
La culture reste un domaine privilégié par la coopération dans la mesure où les deux pays partagent les mêmes aires culturelles. A ce titre nous pouvons noter avec satisfaction les bonnes relations de coopération culturelles entre les structures en charge des droits d’auteurs, et les établissements scolaires à caractère culturel des deux pays. Cette dynamique culturelle emporte avec elle la coopération universitaire et même la recherche scientifique.
La Coopération économique et financière :
Commerce : le volet commerce reste moins développé entre les deux Etats mais fructueux entre les populations. Cela se justifie par le fait que les deux pays ont presque les mêmes réalités économiques,produisent et exportent les mêmes produits agro-silvo-pastoraux..
Artisanat et tourisme : l’appartenance à la même aire géographique et culturelle est de nature à forcer une intégration naturelle. Les artisans maliens et burkinabè se côtoientrégulièrement dans les manifestations artisanales et touristiques organisées de part et d’autre des deux frontières.
Transport : le Mali et le Burkina Faso ont organisé le secteur du transport en instituant des postes de contrôles nationaux juxtaposés pour assurer la fluidité entre les deux pays. Le transport aérien est le mieux assuré et un accord est en étude pour développer le transport ferroviaire entre Sikasso et Bobo-Dioulasso.
COOPERATION MULTILATERALE AVEC LES ORGANISATIONS SOUS-REGIONALES

Le Mali entretient de fructueuses relations sur le plan multilatéral. Cette coopération s’opère dans le cadre des relations avec les organisations sous régionales auprès desquelles le Mali a accrédité un Ambassadeur

Il s’agit de :

l’Union Economique etMonétaire Ouest Africaine (UEMOA) ;
le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) ;
l’Autorité de Développement Intégré de la Région du Liptako-Gourma (ALG) ;
l’Agence Panafricaine Intergouvernementale Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) ;
l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) ;
le Comité de Coordination pour le Développement et le Promotion de l’Artisanat Africain (CODEPA).

ecomali

FINANCES

Ouvert en janvier 2015, la BDU-BF fait partie des Banques de l’Union Économique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest.

logo-maliUNE BANQUE AU SERVICE DE LA CLIENTÈLE

A travers une offre bancaire riche et diversifiée, la BDU-BF propose des produits et services personnalisés en fonction des besoins du client, allant des crédits aux conditions avantageuses, à la riche gamme de cartes bancaires, en passant par son service de banque en ligne  ainsi que ses différents  services de transfert d’argent rapide (Wari, MoneyGram, Western Union, etc).

Le groupe est présent au Mali (BDM-SA), au Burkina Faso (BDU-BF), en Côte d’Ivoire (BDU-CI), et en Guinée Bissau (BDU-GB). Le réseau du groupe ne cesse de s’étendre pour être davantage proche de ses clients.

 

LA BANQUE RESOLUMENT CITOYENNE

Au-delà de son soutien traditionnel aux secteurs porteurs de croissance, la BDU-BF demeure une banque utile au Burkina Faso par le soutien aux différentes composantes de la société.

UN GROUPE BANCAIRE AU SERVICE DE LA ZONE UEMOA

La BDM-SA est aujourd’hui un groupe sous régional.

Le groupe est un acteur majeur de l’intégration bancaire sous régionale. A ce titre, elle a été l’une des premières Banques à devenir membre du Groupement Interbancaire Monétique de la Zone UEMOA (GIM-UEMOA). Fidèle au soutien actif qu’elle a accordé au projet dès ses premières heures, le groupe met à disposition de sa clientèle la carte GIM utilisable dans toute la Zone UEMOA sur tous les guichets Automatiques de Banque et Terminaux de Paiement Electronique des Banques affiliées au GIM-UEMOA.

L’intégration économique régionale est une réalité avec l’existence des différentes filiales.

Concrétisation de notre stratégie de groupe sur le marché de l’UEMOA pour le plus grand bien de nos clients dont la satisfaction est au centre de notre stratégie de développement.

Contacts :

Siège : Banque de l’Union :

RCCM BF – OUA – 2016 – B – 3917
Immeuble Abdoulaye TRAORE , Avenue Loudun 01 – Secteur N° 05 Projet ZACA. – Ouagadougou
Tél : +226 25 49 36 00 – Fax :
Email : contacts@bdu-bf.com

AGENCE 2 SANKARYAARE (OUAGADOUGOU) :

RUE KIENDREBEOGO N.DIDIER, 11 BP 242 CMS Ouagadougou, BURKINA FASO

Tél: 25 49 36 02

AGENCE BOBO-DIOULASSO (BOBO) :

ZONE COMMERCIALE , 2560 AVENUE du Gouverneur William Ponty

Tél: 20 49 15 00

decouvrir-le-maliTerre de vieille civilisation séculaire, le Mali a été successivement le berceau des empires médiévaux du Ghana, du Mali, du Songhai, des royaumes bamanan de Ségou et du Kaarta, des Etats théocratiques Peul et Toucouleur.

Le Mali tient son nom de l’empire qui a le plus fasciné son époque par l’image d’un pays aux richesses en or, l’Empire du Mali.

Le Mali est une terre mythique qui fascina nombres d’explorateurs restés célèbres comme l’Ecossais Mungo Park au 18e siècle parti à la recherche des sources du Niger, ou quelques décennies plus tard l’ethnologue français René Caillé qui en suivant son cours découvrit Tombouctou, ville de tous les mystères. Le plus grand fleuve d’Afrique de l’Ouest, dont une grande partie coule à travers le pays, garde encore quelques secrets, et dans son delta intérieur, le lac Débo ne se dévoile aux yeux qu’au dernier moment.
Les paysages, sablonneux dans la vallée du Niger balayée par les vents du Sahara, contrastent avec ceux verdoyants du sud, arrosés par des pluies abondantes, abritant une faune et une flore exceptionnelles, ou encore avec ceux du pays Dogon, où les villages s’accrochent au sommet de la falaise de Bandiagara.

Connu pour l’hospitalité légendaire et l’ouverture de ses habitants, la vivacité et la diversité de sa culture, son paysage étonnant et ses quatre sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO (Djenné, Pays Dogon, Tombouctou, et le Tombeau des Askia), le Mali vous charmera par sa force de caractère.

mali-mapGéographie

Le Mali est situé en Afrique de l’Ouest, entre les 10èmes et 20èmes degrés de latitude nord, au carrefour des routes du méridien du désert à la forêt et du grand axe fluvial ouest-est..

Le pays couvre une superficie de 1.241.238 km² sans accès à la mer. Il est l’un des plus grands pays d’Afrique et partage ses frontières avec sept pays : l’Algérie au nord ; la Côte d’Ivoire et la Guinée au sud ; le Burkina Faso au sud-est ; la Mauritanie et le Sénégal à l’ouest ; le Niger à l’est.

Le Mali est subdivisé en 10 régions administratives (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Ménaka, Kidal, Taoudéni) et le District de Bamako.

Relief

mali-paysage

Le Pays présente un paysage vallonné :

› Le plateau manding au sud-ouest (400 à 800 m) se termine à l’ouest par les falaises du Tambaoura et les étendues de plaines de la Falémé et du Diourou se prolongeant à son tour par le Kaarta.

› A l’est, les falaises de Bandiagara, terminaison des escarpements et entailles incisées, le plateau dogon se jonche depuis les basses terres du Macina jusqu’au mont Hombori où se dressent des buttes de 1155 m qui dominent la pleine du Gourma.

› Au nord et au nord-ouest de grands ergs couvrent les plateaux et les plaines de la boucle du Niger. A l’extrême nord du pays, les plateaux se succèdent, jonchés par les cailloux : ce sont les ergs. Un manteau de sable succède aux plaines : l’Adrar des Iforas au sein duquel les dunes se succèdent (massif cristallin du Hoggar). Les plaines et les plateaux se partagent le reste du pays du Gourma et de l’Azaouad.

› Au sud la zone soudanienne est recouverte par une mosaïque de savanes, de forêts claires et de galeries forestières.

Population

mali-population

Le Mali compte environ 14,5 millions d’habitants selon le recensement de 2009, avec une densité moyenne de 11,7 habitants au kilomètre carré.

Le bambara est la langue la plus parlée du pays tandis que le français est la langue officielle.

Les différents groupes ethniques sont :
› le groupe Manding : Bambara, Malinké, Dioula.
› Le groupe Voltaïque : Sénoufo, Bobo, Minianka, Mossi.
› Le groupe Soudanien : Sarakolé, Songhoï, Dogon, Bozo.
› Les Nomades : Peulh, Touareg, Maures.

Il existe d’autres ethnies comme les Toucouleur, les Wolof, les Khassonké, ou les Ouassoulounké. La variété des ethnies reflète une diversité de langues, de dialectes et de cultures.

Climat

Le climat malien se caractérise par trois saisons :

› Une saison sèche de mars à juin.
› Une saison des pluies ou hivernage de juin à septembre.
› Une intersaison ou saison froide d’octobre à février avec un vent saharien desséchant dénommé l’Harmattan.

La température varie entre 24°C en janvier et 35°C en mai. Dans le delta du Niger le climat est adouci par l’inondation des terres sur 300 km de long et 100 km de large.

Hydrographie

Le Mali est arrosé par deux grands fleuves qui prennent leur source dans le Fouta-Djalon en Guinée. Le fleuve Sénégal, entravé dans sa course par les chutes de Gouina et du Félou, reçoit la Falémé à sa rive droite.

Le fleuve Niger (4700 Km, dont 1700 au Mali.) offre plusieurs opportunités d’excursion, comme l’étendue d’eau de Sélingué. Le Niger est navigable sur 1308 km et se divise en plusieurs bras : le Delta intérieur dans le Macina est inondé de septembre à décembre. La plaine de 20.000 km2 à la décrue devient une immense prairie parsemée de lacs : lac Débo, lac Galado. Le lac Faguibine, à 150 km de Tombouctou, s’étend sur 650 km2 et est très poissonneux.

SEM-Drissa-COULIBALY-2013-2014 SEM-Mamadou-TRAORE-2011-2013SE-Général-Seydou-TRAORE-2008-2011 SEM-Alioune-Badara-DIOUF-1995-1997  SEM-Fousseni-SY-2003-2004-Décédé-le-06-septembre-2006à  SEM-Mohamed-Salia-SOKONA-2000-2003 SEM-Moustapha-DICKO-1998-1999 SEM-Toumany-SISSOKO-2004-2008-Décédé-le-24-aout-2016